Perquisition et arrestation

Le fourgon de police s'arrêta devant les portes du hall d'entrée et sept hommes en descendirent en trottinant, en tenues de combats et armes aux poings. Blair descendit en marchant du fourgon, il était lui aussi dans une tenue de combat.
La tenue DZ combat est la suivante : une sorte de cuirasse de la tête au pied, un casque, des gants, des armes et grenades à la ceinture, des menottes et un Talkie-Walkie à la ceinture. On pouvait le symbole de la ville et de Lucios sur la tenue.

- On rentre.

Les hommes de Blair rentrèrent en premier en mettant en mettant en joue les employés et en commençant à fouiller les lieux.
Blair s'approcha d'un guichet, une dame terrifié y était.

- Police de Sainte-Lucile. Nous avons un mandat. Je vous demande gentiment, pour l'instant, de nous aider. Nous sommes à la recherche de Mérimac Lothran, Chris Theona, le vieux qui l'accompagne, son assistante et tout le conseil d'administration. On va aussi interroger tout les employés. Je veux aussi un accès à TOUS les bureaux et ordinateurs. C'est clair ?

- Oui... Oui Monsieur.

- Bien. Dîtes moi où sont les membres du conseil d'administration et où est Monsieur Lothran et toute sa clique.

- Les membres du conseil sont dans la salle de réunion du 18° étage et Monsieur O'Hard est sûrement dans ses tours. Je ne sais pas où est Monsieur Lothran.

- Mmmh...

Blair quitta le guichet et se dirigea vers l'ascenseur avec deux de ses hommes. Il cria aux autres.

- Appelez d'autres policiers en renforts ! Je veux en finir vite. Appelez en 20 autres.

- Bien Monsieur.

Il pénétra dans l'ascenseur avec ses deux hommes et appuya sur le numero 18. Les portes se fermèrent.

Il n’aimait pas sa voiture de fonction. Elle était inconfortable, contre-esthétique, et surtout absolument pas insonorisée. Pas qu’il avait des gouts de luxe, mais il restait le symbole de cette ville, un minimum d’attention ne serait pas de trop pour lui.

Enfin dans tout les cas il arrivait en héro, il venait sauver l’économie de sa ville. Il se sentait comme le soldat sauvant une famille de l’armée Girmaniene qu’il y avait sur les affiches de propagande de la capitale. Il était invincible, intouchable.

La voiture s’arrêta et il en sorti. Il rentra dans la tour du monstre économique qu’était Arkanix. Et il allait le sauver. Les officiers de police le lésèrent passer. Il entra et fixa demanda où était le commissaire et suivit ses traces.

Quand il arriva à l’atteindre, il lui cria presque dessus :

-Commissaire Ewing ! Pourriez vous me dire pourquoi vous, et un commando d’élite, fassiez des, je l’espère, manœuvres, dans le quartier Centrale. Où plus précisément chez un pilier économique indispensable!

Ses sourcils se fronçaient comme les pentes de la probable chut du commissaire en face de lui.

Mérimac entrouvrit la bouche d'égout, il était juste en face de sa tour. Et elle était entourée de fourgons de police et d'hommes armés jusqu'au dent.

- Qu'est ce que vous voyez Monsieur ? Chuchota Zhu-La.

- Des méchants... Et le maire ! C'est le moment où jamais !

Mérimac sortit de la bouche d'égout en courut vers le hall d'entrée.

- Mérimac au pied ! Cria Zhu-La.

Trop tard, il était déjà dans le hall d'entrée. Mais il arrivait trop tard, le maire avait suivi le commissaire et il était maintenant hors de portée.

- C'est Lothran ! Chopez le !

Mérimac vit un garde fonçait vers lui, Mérimac tira avec son pistolet et le policier tomba sur le sol en glissant et en répandant une flaque de sang sur le sol. Deux autres approchaient et Mérimac les abattit comme le premier. C'est alors que un des policiers lui sauta sur le dos et le plaqua sur le sol en le désarmant et en lui faisant une clés de bras. Lorsque Mérimac tomba, une grenade qu'il portait roula sur le sol et elle se dégoupilla en même temps. Elle roula à l'autre bout du hall et explosa faisant voler en éclat tout ce côté du hall et brisant toute les vitres. De ce qu'il voyait, 7 policiers avait été projeté au sol suite à l'explosion et ne se relevait pas. Mais les policiers restant le visait avec leurs armes et il était maintenant immobilisé.

La porte du conseil d'administration était verrouillée, les salauds s'étaient enfermés dedans.

- Défoncés la porte Messieurs.

- Oui chef !

Les deux policiers qui l'accompagnaient donnèrent de violents coups de pied aux portes. L'opération se passait bien jusqu'à ce qu'une voix qu'il détestait s'éleva dans son dos.

-Commissaire Ewing ! Pourriez vous me dire pourquoi vous, et un commando d’élite, fassiez des, je l’espère, manœuvres, dans le quartier Centrale. Où plus précisément chez un pilier économique indispensable!

Le maire était là.

- Je ne fais rien d'autre que mon travail Monsieur le maire. Monsieur Lothran s'est rendu coupable de trahison envers Lucios et à tiré sur les forces de la police. Il s'est enfui mais je compte le retrouver. De ce fait, je ne pense pas que cette affaire relève de votre autorité mais du gouvernement. Je le soupçonne aussi de trafic avec les Girmaniens, mais ça nous le saurons en inspectant son ordinateur. Maintenant laissez-moi faire mon travail.

Puis il senti une vibration dans le sol, et pour qu'il le ressente du 18° étage, ça devait être violent. Les alarmes incendies se déclenchèrent et de l'eau se mit à tomber du plafond pour éteindre un feu qui n'existait pas.

- Qu'est ce qu'il se passe ! Cria Blair dans son micro.

Une voix déformé par la radio lui répondit.

- C'est Lothran, il est dans la tour et s'est défendu. Nous avons 5 morts confirmés, 3 blessés grave et 2 blessés légers. Mais on l'a maîtrisé.

- Gardez-le et ne le tuez surtout pas ! J'arrive ! Appelez aussi les pompiers !

Blair se dirigea vers l'ascenseur en courant.

- Pour votre sécurité Monsieur le maire je vous demande de me suivre.

Dire que le maire était surprit était un euphémisme. De un par ce que le commissaire lui manquait de respect, de deux parce qu’imaginer Merimac a la tête d’un complot restait un bon ressort comique, et surtout de l’alarme insupportable dont cet immeuble était équipé.

- Tous ceci, est entièrement votre faute Ewing ! Et je vous ferais payer pour ça !

La phrase était bien sur du bluff. Le maire n’avait pour l’instant personne d’autre que lui pour maîtriser la ville. De plus c’était le gouvernement qui l’avait mis là à ce poste et non lui. Il le suivit alors, non sans ronchonner, Blair Ewing.

Mon bras droit qui tient mon arme se révolte que suis-je sensé faire ? Peut-être appeler a l’aide de puissances supérieures : La Mrak ! Apres tout, grâce à eux j’ai ce poste… Non pas de suite...

Mérimac était à genoux sur le sol, la tête baissée. Il avait du sang sur une bonne partie de son visage. On l'avait frappé pour qu'il reste calme. Des mains faisaient pression sur ses épaules pour qu'il ne se relève. Les sécurités anti-incendie s'étaient déclenchés et le hall d'entré était donc inondé. La presse se massait devant les portes, les policiers retenaient le flot de journaliste.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent et en sortit deux personnes que Mérimac connaissait : le commissaire et le maire.
Une idée traversa la tête de Mérimac, il ne pourrait plus guider son mouvement révolutionnaire après cette journée. Le mouvement était fragile, il fallait le consolider, et pour ça il n'y avait qu'un seul moyen : devenir un symbole.
Mérimac vit le pistolet à la ceinture du policier à côté de lui. Il fit un effort surhumain pour se relever, les policiers qui le maintenait au sol furent déstabilisés et Mérimac en profita pour s'emparer de l'arme qu'il braqua immédiatement sur le maire.

- Vous n'êtes qu'un salaud ! Vous êtes de mèche avec le gouvernement qui nous oppresse ! Vous terrorisez les citoyens de cette ville ! Mais je vais la libérez de vous !

Il criait asser fort pour que la presse entende.

Blair dégaina immédiatement son arme qu'il pointa sur Mérimac. C'était pas bon du tout là, c'était en train de dégénérer. Et Mérimac criait comme un malade de sorte que les journaliste devait entendre.
Plus grave encore, le maire était en danger et même si Blair ne l'aimait pas il devait le protéger.

- Baisse ton arme tout de suite ! Je te préviens que je vais pas hésiter à tirer !

Les autres policiers présent avaient également pointer leurs armes sur Mérimac.

Ça marchait. Il allait devenir le symbole de la révolution.

- Vous voyez on veut me faire taire ! Mais jamais on ne me fera taire ! Je libérerais cette ville

Il commença à appuyé sur la gâchette de sorte que Blair le vit.

Blair vit Mérimac appuyer sur la gâchette de son son arme. Tant pis pour lui, le maire ne doit pas mourir. Blair tira et sa balle atteignit Mérimac au niveau de la gorge. Mérimac s'effondra.

- Après ça, le mouvement révolutionnaire de Mérimac ne s'arrêtera plus. Nettoyez tout ça. Je rentre au commissariat. Continuez l'opération.

La sirène des pompiers se fit entendre, ils arrivaient. Blair se tourna vers le maire.

- Il va me falloir plus de moyens Monsieur.

Quand la porte de l'ascenseur s'ouvrit, le maire était encore sur de lui. Il était persuadé que l'alarme s'était Mis en route à cause des hommes d'ewing. Mais quand il vit merimac, à bout de force, tendre une arme vers lui et crier à qui veut l'entendre sa corruption, son sang ne fit qu'un tour. 
Et les journaliste juste à côté, écoutant ses dires, n'arrangeaient pas les choses. 

La foule allait considérer Lothran comme un martyr, et il serait la cible d'un mouvement de masse. 

Il fallait qu'il reprenne le contrôle. Ewing tira sur le désormais symbole de la liberté et mis alors le feu au poudres. Il n'y avait alors qu'une solution pour le maire.

C'était triste à dire pour lui, mais il devait accorder au commissaire se qu'il réclamait :

-je n'arrive pas à croire se que je vais dire... Commissaire, je vous donne un budget illimité et toute ma confidence pour résoudre ce problème. Il en va de la sécurité des concitoyens maintenant. 

Il regarda alors fixement les journalistes et se dirigea à pas lents vers eux. Lui arrivant comme un héro, allait devoir seul, combattre l'armée la plus dangereuse à l'heure actuelle. pire que Girmania, pire que goma. Les médias.

Il se mot alors devant eux et se mît à tenter de répondre à toute leurs questions, sans les mettre contre lui. Il avait perdu d'avance. Sa fin était proche.