Pour une nouvelle vie. Bonheur ou malheur ? (Libre.)

Messages : 10 Date d'inscription : 08/10/2013

Les gens étaient peu nombreux dans l'ancien centre commercial, les regards tous poser sur les cages qui étaient recouvert par des draps, sûrement pour cacher la marchandise. Que se passait-il ici exactement ? Apparemment c'était une vente aux enchères. Amélia était enchaîné mains et pieds. Ne pouvant bouger, le regard fixé vers le dessus de sa cage. Pour le moment le brouhaha des gens présents était calme, il ne devait pas y avoir grand monde. Que se passait-il ici ? Elle se redressa, sans chercher à retirer les draps ou encore à hurler, tout ce dont elle avait à faire, c'était d'attendre. Mais attendre quoi ? Elle même ne le savait pas vraiment, l'empereur lui avait enseigner la patience, c'était une des qualités de la demoiselle. Enfin dans ce genre de milieu, elle qui n'était jamais sortie en ville, comment elle réagirait encore ? Cette question qui résonnait un peu dans la tête de la demoiselle, elle qui espéra pouvoir voir la ville. Se balader... Manger des bonbons librement ! Ainsi que des plaques de chocolat ! Son péché mignon. Amélia garda toujours se silence, n'ayant pas le sourire, n'ayant pas de lentille de contacte non plus sur ses yeux noisettes. Il fallait dire elle n'avait pas eut le temps d'en mettre lors de l'agression qu'elle et son défunt maître avaient subit.

Alors que le bruit commença à revenir, elle entendit des voix s'élever, des applaudissements... Apparemment le responsable de cette vente devait être présent, il ne disait pas le moindre mot pour le moment. En fait il se fit acclamer, apparemment il c'était écarter des cages pour se cacher, mais en fait. Ce dernier regarda à l'intérieur des draps, d'un air souriant, un sourire et un regard qui se disaient tout deux qu'il allait devenir plus riche encore qu'il ne l'était. Alors qu'il regarda dans la cage où se trouva Amélia, celle ci tourna son regard vers lui, le scrutant, un air innocent, sans être paniqué à la fois. Un regard qui cherchait après la faiblesse de l'homme. Celui ci semblait satisfait. Il s'écarta de nouveau et là ce fut de nouveaux applaudissements qui se firent entendre. l'homme déclara d'une voix forte pour que l'on l'entende dans la pièce.

"Merci d'être venu si nombreux pour cette soirée d'enchères. Ce soir... Je vous propose de somptueuses créatures."

Alors sur l'instant de l'obscurité les demoiselles passèrent à la lumière d'un coup. Cela eut l'effet de toutes les aveugler un court instant. Amélia chercha du regard après quelqu'un. Son regard neutre et son air innocent sembla déjà attirer les regards des gens. Ne déclarant rien, fixant les gens les uns après les autres, le responsable de cette vente sembla montrer les demoiselles en cage. Il ne disait rien sur l'instant, c'est alors que des gens commencèrent à hurler un numéro puis un prix ! Ce fut là qu'Amélia comprit que les cages étaient numérotées. Mais quel était son numéro à elle ? Silence sur le moment dans sa cage, alors que les autres filles se mirent à pleurer, Amélia elle, resta assise, regardant d'un air distrait les gens, comme si tout était normal à ses yeux. En fait, elle avait été préparé à cela étant petite. L'empereur à la base ne voulait pas la garder mais la vendre, hors il s'y était étrangement attaché. Mais maintenant qu'il n'est plus, qu'allait elle devenir elle ? Tant de questions qui se posèrent dans sa tête sur l'instant, mais rien qui sembla perturber la demoiselle, elle prit la décision de garder son regard sur le responsable de la vente. Cet homme qui semblait avoir tout organisé, mais était ce vraiment lui ? Elle ne pouvait pas vraiment le savoir. Par contre ce qui était sûr, c'était qu'elle se trouva dans le parking souterrain de l'ancien centre commercial.

Primus était coincé dans le centre à observer les enchaînés à vendre . "Il se passe un truc ce soir et c'est gros , se rappelait 'il , ramène moi un souvenir " Tel était les mots de son maître , mais le pire? Le PIRE , était qu'il devait ce coltiner la secrétaire en chef , pour la former sur le terrain "elle ne ferait pas de mal à une mouche " . Je t'en foutrait des mouches . Ha si il n'était Pas dieu , Primus aurait douter de la vue de son maître .
Enfin il tenta d'oublier la folle à ses côtés et se concentra sur la vente .
-réfléchissons , un brun à peau pâle , ce sont les goûts d'Alois .
Quand il en vit une, de jeune fille brune :
-elle ferait l'affaire .
-pardon ? Demanda ou plutôt gerba sa compagne de fortune.
-la numéro 7 al'air bonne.
-un peu faiblarde , je prendrait la blonde la , celle à forte poitrine plutôt .
-tu rigole on dirait une montgolfière , enfin deux montgolfières .
-oui mais au moi y-a de l'espace pour les manœuvres !
Primus se retrouva un peu abasourdi par la métaphore durant quelque minutes
-ce n'est pas la peine de nous prononcer de suite, le maître veut un souvenir , il lui en faut de la meilleur qualité possible .
- t'a raison grincheux . Et elle lui donna une tape sur l'epaule très virileet surtout: Douloureuse .

Messages : 3 Date d'inscription : 14/10/2013

Masqué derrière la foule de chiens affamés bavant devant les juteux morceaux de viande qu'on leur montrait, Vryzz était là, assis sur le devant d'une vieille voiture délabrée dans un recoin sombre où aucun des spectateurs ne ferraient attention à lui. Toujours le même sourire perturbant au visage, la tête posée sur ses mains jointes qui tournent des pouces à attendre que le temps passe, se passant nerveusement l'index sous le nez de temps à autres. Son regard jonglait entre la foule et la marchandise, tantôt cherchant si son "Très cher ami" était présent tantôt ricanant sur le sort prochain des animaux en cage, néanmoins son regard finis par s'arrêter sur l'une d'entre elle , toujours avec la même expression d'amusement mais mêlée à de la surprise cette fois ci. Qui était donc celle ci, attendant patiemment son triste sort avec un air encore plus figé que celui d'un homme sans visage? Il se redressa soudain sur son siège, balançant son cou de droite à gauche dans un léger bruit de craquement d'os, puis il repris sa position d'observation.

Il fut soudain surpris par les prix crachés dans les airs auquel il n'avait pas prêté attention depuis son arrivé, mais sa surprise se transforma aussitôt en un sourire d'autant plus grand, allant même presque jusqu'à un fou rire qui ne dura que quelques instants. Il secoua la tête et reporta son attention vers la foule, jonglant avec le bout de ses doigts qui semblaient soudainement le démanger, mais il fallait se montrer patient...

"Une belle brochette de poches lestes vaniteux, et de jolies choses à récuperer..."

Son rire repris pendnat quelques secondes, Il ne lui restait qu'à attendre le bon moment...

Messages : 10 Date d'inscription : 08/10/2013

Effectivement les prix montèrent. Certains cherchèrent à troquer contre des choses de valeurs, d'autres cherchaient à acheter avec leurs sous. Il y avait un peu de tout dans le tas, des personnes si mal intentionnés surtout. En fait c'était surtout pour la blonde à forte poitrine que c'était inquiétant, celle ci était en train de pleurer, effrayer par tout ses pervers qui voulaient se la faire. Enfin cela se remarqua à leurs regards. Un regard d'un loup affamé. Le petit chaperon rouge allait se faire dévorer, ça c'était sûr. Amélia avait jeté un regard sur elle, son regard si neutre d'un air du genre : "Je me fiche de ce qui m'arrivera." Voilà à quoi son air sur le visage ressemblait. Pourquoi ? En ses lieux elle semblait être une personne obéissante, si tendre, si pure... Mais ici il fallait ne pas oublier que l'apparence peut être trompeur. Amélia elle, était sûrement le parfait exemple de cette phrase : "L'habit ne fait pas le moine." Son regard retournant vers la foule, c'était peut être la seule fille à ne pas être affolée, Elle chercha à voir qui s'intéressait à elle, elle put remarquer déjà dans la foule un major d'homme se faire taper à l'épaule par une sorte de secrétaire. Les deux étaient louchent, pourquoi étaient ils ici ? Surtout la secrétaire. Celle ci devait être la seule femme à ne pas être en cage. Vu son âge... C'était compréhensible. Enfin, passant aux autres personnes présentes, la demoiselle posa alors son regard sur un gamin qui se montra éloigné de l'attroupement. Mais il était tout de même assez visible. L'expression de ce dernier était souriant, se moquait-il des gens présent ici ? Ou espéra t'il récupérer une fille en cage ? C'était une question à se poser, mais vu le gabarit du gamin, il se ferait sûrement vite démonter. Et sembla ne pas avoir d'argent du tout.

Quelqu'un vint alors passer son bras dans la cage d'Amélia, la demoiselle observa cette main, personne ne sembla surpris, pas même elle. En fait elle s'y attendait quand elle entendit la blonde hurler de peur. Celle ci devait sûrement se faire tripoter. Sûrement pour voir si c'était vraiment de vrais seins ou pas. Du coté d'Amélia se fut fort amusant, car le type voulait vérifier si Amélia était si docile que cela, il lui demanda d'approcher, elle le fit. Il lui demanda à ce qu'elle se laisse faire. Au moment où il allait toucher la poitrine de cette dernière, la demoiselle lui attrapa le poignet et le retourna, cela en vitesse. Le type eut le temps de retirer sa main avant d'avoir plus mal. Encore Amélia lui avait laissé le temps de s'écarter. Là ce fut intéressant car elle afficha un sourire innocent sans dire le moindre mot. Un petit rire, comme si elle venait de s'amuser. Mais elle soupira par la suite, gardant son regard vers cet homme qui avait voulut tâter la marchandise. Et cela semblait avoir attiré le regard de la clientèle qui voulut à cette instant l'acheter. Des masochistes ? Bonne question. Mais les prix ne volèrent pas haut pour l'instant. Ce qui pour Amélia n'avait pas d'importance, elle venait sans le vouloir, laisser un temps de repos aux autres filles. Bien que... Certains renchérissaient d'un coup sur la blonde, comme si c'était elle la pièce maîtresse de cette vente. Cela faisait rire intérieurement Amélia. Les hommes avaient ils un peu peur d'elle ? Où était-ce tous des pervers ou obsédés en tout genre ? Mystère dessus pour le moment. Amélia reprit alors son regard sur le major d'homme, sérieusement... Que faisait-il là ? Surtout avec une femme. Etait ce sa femme ? Bonne question.

La cohue du marché aux esclaves, le paroxysme du déchet humain, la quintessence des instincts de la chair... Un moment qui se trouverait d'autant plus magnifique si tous ses participants se trouvaient sur le sol, gisant dans des mares de sang, de bave et de semence. Riches comme pauvres, ici liés comme l'ammoniac dans l'eau pour satisfaire à l'orgie de leur dégoûtante humanité.

Kyo alluma une cigarette, appuyé contre un pylône de soutènement scandaleusement tagué et démoli par le nombre de corps qui étaient déjà venus s'y écraser au cours de son existence. La foire aux bêtes de ce soir était encore bien calme mais ça ne durerait sûrement pas...pas pour longtemps. Le chef d'orchestre entre en scène, la Symphonie Orgiaque par Sainte-Lucile allait bientôt débuter.

"Merci d'être venus si nombreux pour cette soirée d'enchères. Ce soir... Je vous propose de somptueuses créatures."

Les premières éjaculations monétaires quittaient déjà les bourses à travers les bouches avides alors que Kyo décomptait lentement le fruit de sa soirée, passée à profiter des esprits embrumés qui venaient lui réclamer leur dose de paradis artificiel. Il leva la tête pour observer les quelques êtres qui peuplaient les cages de ce soir, réfléchissant si l'un d'eux méritait l'affranchissement de ses barreaux d'acier. La petite blonde n'avait pas besoin de son aide en cette soirée, plusieurs hommes agitaient déjà leurs portefeuilles comme des sexes érigés pour avoir le plaisir de répandre leur monnaie sur elle. Il dériva ensuite sur une autre jeune fille, aux traits typiquement asiatiques, renfoncée dans le fond de sa cage par la terreur, les bras autour des genoux, luttant pour échapper aux mains inquisitrices qui voulaient goûter à chaque angle de son corps. Ses yeux vinrent ensuite rencontrer le corps d'une femme rousse, qui devait bientôt avoisiner la trentaine. Totalement amorphe, elle laissait son corps se faire palper sans la moindre réaction et se trouvait couverte d'une gangue de chair qui s'essayait à ses moindres recoins.
Il porta finalement son regard sur la jeune brune et resta à la contempler un moment. Sereine et impassible, un parfait animal en cage, semblant résigné à voir les mâchoires de l'abattoir se rapprocher lentement, comme si toute envie de lutter ou toute foi en l'humanité avait fui son petit corps. Kyo esquissa un sourire en gardant son regard sur la jeune fille brune, scrutant ses réactions...ou plutôt son absence de réactions, en tirant sur sa cigarette.
Un homme venait de s'approcher de la cage et tenta de passer sa main à l'intérieur, obtenant une rapide réponse de la jeune fille, refoulé dans sa tentative de passer du monétaire au physique sans avoir même pris la peine d'y mettre un prix. Ce faisant, elle venait d'attirer sur elle les yeux de tous les rebuts à la recherche de violence. Kyo souffla un nuage épais de fumée, ne perdant pas la fille des yeux, puis jeta son mégot à terre. Son choix était fait et il commença à se frayer à travers la foule hystérique, fixé sur la jeune brune. Tous semblaient être retournés exciter leur juteuse monnaie sur la blonde dont les prix devenaient exorbitants et il atteint assez aisément la cage de la jeune brune. Il se râcla la gorge puis lança d'une voix grave et râpeuse, en direction du maître de cérémonie :

"Le prix pour la brune de la cage 9 ?"

Primus courait a vive allure dans toute la salle suivie de près par la secrétaire qui hurlait de laisser le passage avant de donner une plaisante castration dans les bijoux de famille d’un homme qui bouchait le passage.
- On peut savoir pourquoi on cour ? cria Amelia à Primus
- La seule fille potable va se faire acheter ! lui répondit ’il sur le même ton.
- Ca fait un bout de temps !
- Pas la blonde ! La brune !
- Par qui ?
Elle regarda en direction de la cage.
- Ho ! Le fumigène …(temps de réflexion)… Mais IL FUME DANS UN LIEU PUBLIQUE !! ET TOI LA LOCOMOTIVE TU NE BOUGE PAS ! beugla-t-elle dans toute la salle.
Elle fit un sprint et arriva à la cage en un rien de temps, menaçant L’homme qui ne lui avait rien dit:
-DIS DONC GROS PROC, TU L’A VEUT DANS LA TRONCHE ELLE ? S’exclamât ’elle en exhibant son point.
Primus arriva essoufflé à son niveau, et se dépêcha d’empêcher de commettre un meurtre sans raison valable.
-AMELIA du calme. Puis il s’inclina devant L’homme a la cigarette. J’espère qu’elle ne vous a pas perturbé dans vos méditations profondes monsieur.
- VIENT TE BATTRE LA FEMMELETTE ! Cria, sans écouter Primus, Amelia
Puis elle se pris un coup sur la tête de la part de Primus, ce qui lui fit échappé un soupir d’aise.
-Pourrai-je savoir votre nom monsieur ? Afin de vous faire parvenir des dédommagements pour cet affront porté par ma collègue.

Messages : 3 Date d'inscription : 14/10/2013

Le sourire de Vryzz, déjà très présent sur son visage, pris une toute autre ampleur en assistant à la scène présente. Il se redressa donc dans le même bruit de craquement d'il y a un peu plus tôt et bondit en prenant appui de ses mains pour se rétablir sur ses pied, avançant ensuite doucement vers la scène.
Son regard double jonglait entre les têtes alors qu'il se faufilait derrière le troupeau pour tapoter l'épaule d'une personne au hasard, s’esquivant ensuite du champ de vision de la victime pour bousculer quelqu'un d'autre et recommencer l'opération jusqu'à déclencher haine et coups de poings qui volaient déjà dans les airs.
Voyant se plaisanterie prendre forme, il fit rapidement marche arrière vers la scène en elle même pour frôler trois des personnes qui s'y trouvaient alors: Kyo, L'homme au masque et la secrétaire bruyante. D'un rapide enchaînement d'actions, il salua Kyrean d'un signe de tête et de son large sourire puis plongea furtivement sa main dans chaque poches de l'homme masqué, l'une après l'autre, pour en sortir les deux premiers objets qui se trouvaient sur la trajectoire de ses doigts agiles.
Une fois fait il fit un demi tour sur lui même, prenant donc un figure de course, paré à détaler comme un rapide félin, mais pour la beauté de la chose, il afficha un dernier sourire en lâchant quelques mots.

"Tant de générosité,merci bien..."

Encore une fois son rire lui échappa alors qu'il filait déjà à toute allure vers la sortie du parking, son pactole en main.

- EH TOI LA LOCOMOTIVE, TU NE BOUGES PAS !

Et voici qu'il fallait qu'un cas isolé s'intéresse à la cible la moins prisée pour que tout à coup la foule s'affole et tente d'en prendre le monopole, hurlant comme une bête sauvage dont on tenterait de voler le morceau de viande.
Kyo se retourna vers la direction d'où venait la voix pour se retrouver face à une femme en furie qui aurait tout aussi bien eu place dans une de ces cages si elle se trouvait à la boîte de nuit du quartier Ouest, en train de déhancher chaque partie de son corps dans un habit révélateur avec la même véhémence que celle placée dans son cri.
Kyo la détailla en gardant la cigarette au coin de sa bouche, comme si elle était un des morceaux de viande exposés dans les cages. Avec son gabarit digne d'un cure-dent, c'était à se demander ce qu'elle venait faire dans le Quartier Est, encore plus dans la foire aux esclaves. Terminant son reluquage critique, il souffla une longue bouffée de fumée sur le visage de la femme, ce qui l'irrita d'autant plus.

- DIS DONC GROS PORC, TU LA VEUT DANS LA TRONCHE ELLE ?

Et voilà qu'elle se mettait à agiter son poing gringalet comme une lourde menace, croyant à l'argument de la force qui régissait le quartier Est. Kyo porta la main à l'arrière de sa veste, saisissant le manche du couteau qu'il cachait sous le cuir, prêt à dégainer son arme pour faire face à son agresseuse à la grande gueule.
Un homme vint s'interposer, dans une tenue aussi adaptée à l'occasion que la jeune femme, repoussant cette dernière loin de l'acte inconsidéré qu'elle se préparait à commettre.

- Amelia, du calme ! J’espère qu’elle ne vous a pas perturbé dans vos méditations profondes, monsieur.

L'homme s'inclina face à lui, un geste de courtoisie inutile qui ne se voyait plus que chez les familles riches. Kyo plissa les yeux, la main toujours placée sous sa veste de cuir, gardant son regard sur la jeune femme. Celle ci eut une réaction qui ne se fit pas attendre

- VIENS TE BATTRE, LA FEMMELETTE !

Son agressivité fut vite tue par l'homme en costume qui lui adressa un coup de tête magistral, avant de se retourner à nouveau vers Kyo.

"Pourrais-je savoir votre nom, monsieur ? Afin de vous faire parvenir des dédommagements pour cet affront porté par ma collègue"

Celui-ci laissa sa main glisser du manche de son couteau pour prendre une nouvelle cigarette dans la poche avant de sa veste, l'allumant avant de tirer une longue bouffée. Il lança enfin

- Vous pouvez régler vos dédommagements dès maintenant dans ce cas. Si votre "collègue" se propose de me payer la brune de la cage 9, je considèrerai l'affront lavé. Dîtes lui de l'acheter au nom de Kyrean

Se retournant vers la scène de vente, il remarqua le sourire familier de Vryzz. Qu'est ce que ce gosse complotait encore ? Sûrement rien de bien catholique mais ça finirait sûrement en une belle débandade. Il valait mieux résoudre l'affaire rapidement avant que ça dégénère. Il relança donc au vendeur

- Alors ? Elle est à combien, la cage 9 ?

( il s'est fait voler sa montre et son passe dans la tour septieme caele)
Primus se stoppa net . Il veut la fille .
-vous êtes sur de la vouloir ? Je pense que mon Maître pourrait payer plus cher que le prix proposé pour elle ici, dans vos coffres directement.
La prend pas, La prend pas, La prend pas, La prend pas
- Je vous en propose le double si vous voulez .
La prend pas, La prend pas, La prend pas, La prend pas
- Et puis Mon maître veillera a son bien être je vous assure.
Primus releva la tête et vit son interlocuteur.
IL a pas une tête de type a être aux enchères d'esclaves . méfions nous, l'honneur des mon dieu repose sur moi.
Primus pris, doucement, ses armes dans ses mains prés a les brandir , en cas de nécessité .

Kyo tira sur cigarette, écoutant les trois tirades de l'homme, restant impassible à chacune de ses phrases, sans se retourner dans sa direction. Il souffla une longue trainée de fumée dans l'air saturé de sueur et de violence qui remplissait le sous-sol du centre commercial.
Pourquoi voulait-il à ce point cette fille ? Une fille parmi tant d'autres qui auraient plus intéressé les plus riches de Sainte-Lucile. Sûrement pour en faire une nouvelle employée sous-payée, cantonnée au quartier industriel, sans possibilité de voir à nouveau le jour. Ou une autre prostituée d'un réseau de bordels où elle finirait violentée, brisée et souillée par d'incessants hommes en quête d'une jeune fleur à flétrir. Même la triste vie du Quartier Est valait mieux que cela.
Il se tourna à nouveau vers l'homme en costume, celui-ci semblait plus tendu que tout à l'heure. Il voulait sûrement régler cette affaire au plus vite, tout comme lui. Des cris fusaient, les premières bagarres avaient déjà commencées. Le temps s'amenuisait avant qu'il faille quitter l'endroit ou que le maître de cérémonie retire ses filles pour éviter de les voir blessées ou volées. Kyo reprit la parole, désignant du menton les hommes qui se battaient et menaçaient de combats d'une violence bien supérieure.

- J'ai porté mon choix sur cette fille et c'est bien elle que je désire pour voir l'affront lavé. Je doute que vous désiriez voir cette affaire traîner, tout comme moi, au risque d'être pris dans la rixe qui commence là bas. Alors, votre collègue m'achète la fille ou nous continuons les enchères jusqu'à finir engagés dans les combats sanguinaires du Quartier Est ?

Kyo tira sur sa cigarette et souffla une nouvelle volute de fumée gris-bleu, en regardant l'homme en costume.

Messages : 10 Date d'inscription : 08/10/2013

Dans cette cage, elle avait plus l'impression que c'était les autres qui s'y trouvèrent. Dans un certain point de vu, c'était fort compréhensible. Elle était qu'une marchandise, mais... Si à l'inverse c'étaient eux la marchandise ? Que ce serait drôle. En effet cette pensée était très drôle pour la demoiselle. Son regard cherchant les gens avec, elle s'amusait intérieurement. Même si les autres filles paniquèrent encore... Elle cela la fit plutôt rire intérieurement. C'était la première fois qu'elle se trouva dans cette situation, mais ce n'était pas vraiment décevant à ses yeux. Effectivement, Amélia était certes étrange par rapport aux autres filles enfermées, mais ce n'était pas si dramatique. Cela faisait plutôt son charme.

Un homme vint approcher alors sa cage. Qui était ce ? Vu son allure, il ne devait pas être très fortuné. Bien qu'il demanda le prix au gérant de ses enchères, celui ci n'eut guère le temps de répondre que l'on pouvait entendre dans la salle une femme brayer comme une folle. Certes elle put se frayer un chemin jusqu'ici, suivit du major d'homme. Mais qu'est ce que ce vieux couple faisait ici ? Dû moins si c'était un couple. Amélia ne pouvant pas savoir s'imagina dans sa tête une scène bien rigolote. En fait, cette scène sembla se réaliser, dû moins une ressemblance. Car la femme menace l'homme à la veste en cuir, celui ci sembla y mettre sa main pour prendre un objet, mais le major d'homme intervint essayant de calmer la femme, il y avait de quoi attirer les regards, mais bon. La secrétaire avait le même prénom. Amélia. Notre Amélia elle, dans sa cage pencha la tête de coté posant son index sur le bout de ses lèvres. Cette pose sembla très mignonne, elle resta ainsi cherchant à comprendre. Oui, à comprendre ce qui allait se passer à présent.

Il s'écoula à peine une minute qu'une bagarre général sembla éclater, dû moins un semblant de bagarre, cela eut l'effet d'attirer l'attention de notre Amélia, elle vit le garçon de tout à l'heure, le jeune bien sûr ! Celui ci avait été rapide sur le coup, ayant piquer des trucs dans les poches du major d'homme, ce fut rapide. Mais intéressant ! Elle le regarda partir en souriant. redressant sa tête de manière à la pencher de l'autre coté. Tandis que le major d'homme sembla excuser l'acte de la femme. Et demandant comment pouvoir laver l'affront qui lui avait été fait. Le centre de cette affaire sembla être elle, suivant un peu la discussion alors que l'homme à la veste de cuir revint vers le gérant, il lui redemanda le prix. Mais ce dernier n'eut pas encore le temps de répondre à cela. Une nouvelle conversation eut lieu et sincèrement, Amélia n'avait pas écoutée. Le gérant répondit alors à la question de l'homme en veste de cuir. Il employa cela d'une voix plutôt stricte, comme si il était un homme important vous voyez ?

"Quinze milles Dolucios."

Le gérant avait le sourire aux lèvres semblant vouloir voir comment allait évoluer la situation, mais il était vrai que vu l'ampleur que les bagarres prirent, il claqua des doigts, un homme vint vers lui, le gérant lui murmura quelque chose. L'homme s'écarte et sortie un pistolet et d'autres hommes firent pareil, ceux étant à la solde du gérant. L'un d'eux tira en l'air, cela eut l'effet d'attirer l'attention et permis enfin au gérant de prendre la parole dans le calme, il se mit à déclarer d'une voix forte.

"Si il y a le moindre débordement je me verrais obliger de repartir avec la marchandise. Donc messieurs reprenez votre calme."

De là le calme sembla retomber, les enchères c'étaient comme gelé. Amélia elle, s'étira sans gène, après tout, elle savait bien qu'elle n'avait pas grand chose à faire. Et le peu qu'elle pouvait faire c'était de s'imaginer des choses. Hors elle savait que dire quoi que ce soit ne changerait rien à son triste sort. Enfin si il allait être triste. C'était un peu là que tout se joua. Entre autre. Alors que tout sembla reprendre son calme, le gérant regarda le major d'homme et sa collègue, puis Kyrean, comment l'affaire allait-elle évoluer ?

Primus était coincé , d'un côté l'affront d'Amelia et de l'autre les désirs de son maître .
Que faire?
Quand soudain la porte s'ouvrit brusquement laissant entrevoir cinq ombres, et un cris perçant déchira l'atmosphère, un cris d'enfant qui se met à quémander des bonbons à ses parents, sauf que dans la salle l'enfant était la personne la plus dangereuse que Primus connaissait :
-Primus ! Alois O'hard était dans l'endroit le plus dangereux de quartier Est . le monde de Primus s'effondra .
- maître . Dit t'il avec une voie faible.
- Primus pourquoi tu m'as laissé ses pots de colle ! Ils sont insupportables ! Je ne peut plus prendre de bonbons tranquille !
En effet les quartes autre personnes à ses côtés était des mercenaires précisément choisit pour assurer la sécurité de son maître . Ce qui n'avait de toute évidence pas fonctionner .
Le temps de sa stupeur Alois avait marché jusqu' à ses côtés . Et il regarda la cage numéro 9 avec un profond intérêt :
- elle est trop chou ! Tient ma belle tu veut une friandise , dit 'il en tendant une sucette dans la cage .
La pauvre elle est si triste dans cette cage ,il fit une pause d'intese réflexion . Primus il lui faut une grande chambre , aussi grande que sa beauté , quoi que ca va être difficile , au grand comme la mienne , mais pas la mienne elle a l'air trop innocente . Alois se mît à ouvrir ses bras pour illustrer ses propos donnant un grand coup , grâce à sa canne, à Amelia qui se relevait , mais qui du coup retomba lourdement sur le sol.

"Quinze milles Dolucios."

Kyo écarquilla les yeux à l'entente du prix. Quinze mille ? C'était simplement au delà de tous ses moyens...Même avec ses ventes de drogues, il n'avait pas atteint plus de deux mille pour cette soirée. Voilà qui tournait en sa défaveur, une véritable épine dans le pied, un raté dans le moteur. Il allait devoir trouver d'autres moyens pour sortir cette fille de sa cage. Et très peu lui venaient à l'esprit.
Un tir de pistolet retentit dans la salle et Kyo se plaqua au sol en passant instinctivement la main sous sa veste pour prendre le manche de son couteau en main, prêt à réagir.

"Si il y a le moindre débordement je me verrais obliger de repartir avec la marchandise. Donc messieurs reprenez votre calme."

Kyrean se releva en prenant appui sur l'estrade de présentation, époussetant sa veste sans grand succès, la poussière étant à peine distinguable de la saleté naturelle qui la couvrait. Il passa sa main sur son menton, prenant un instant pour réfléchir à une alternative. Il ne restait que deux solutions dont l'issue pouvait s'avérer positive, toute deux risquées, et il allait tenter la plus sûre pour le moment. Kyrean porta à nouveau son regard sur le marchand d'esclaves et lança

- Je vous prends la fille pour tout un mois de méthamphétamine et d'acide. Suffisamment pour vous et vos hommes. Si ça vous tente, on se met d'accord sur les détails de livraison.

-Quinze miles Dolucios ? Alois avait perçu une seule partie de la conversation, et ce fut la mauvaise .
-Quinze milles Dolucios ? vous vous moquez de moi ?,Alois regarda fixement le gérant, c'est tout ? Vous avez une des nymphes , que dit je des nymphes , Une déesse de sainte Lucile et vous la donnez pour a peine quinze milles dolucios ?
Alois frappa de sa canne sur le sol et se mit a fouiller ses poches :
- le double ça vous vas ? puis il marmonnât!: Quinze milles, non mais .
il finit par sortir un carnet et un stylo :
- vous prenez les chèques ?

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Amélia dans sa cage bien toute sage attendait patiemment, le regard qu'elle avait, étant si pur, si innocent. Sembla plutôt s'amuser qu'autres choses. Un petit groupe d'individu semblait s'intéresser à elle, le gérant dans sa tête sembla avoir l'impression qu'il pouvait se faire plus d'argent, mais ayant déjà dit un prix, il ne pouvait rien faire de plus. En effet, ce serait mal vu et infâme de sa part. Enfin, ne pouvant pas vraiment retourner en arrière, il attendit que des propositions se firent. Cela dans le silence le plus total. Alors que dans son coin, devrais-je dire sa cage plutôt, Amélia s'amusa à pencher sa tête d'un coté à un autre, regardant tour à tour les potentiels acheteur présent. Elle ne disait toujours rien, comme une enfant qui suivait son cour. Même si à vrai dire elle n'était pas très intéressé par le cour, ce qui l'intéressa le plus, c'était de voir la tête des gens selon la situation. Pour dire vrai, c'était très amusant pour elle.

Cinq hommes arrivèrent alors dans la pièce, l'un d'entre eux, celui au centre. Semblait être fort protégé par les quatre autres, aux yeux de la demoiselle, ce type devait encore être un enfant. Pour qu'on le garde comme ça bien encadré, à moins qu'il ne soit un patron ? Tant de question lui venant en tête à la jeune Amélia. L'homme du centre s'approcha de la cage, la trouvant chou apparemment et lui tendant une sucette. Qu'elle ne prit pas de suite, cet homme sembla vouloir la prendre et lui offrir une grande chambre. Prenant la sucette sans hésitation, elle regarda à quel parfum elle pouvait être. C'était à la fraise ! Un de ses parfums préféré. Elle enleva l'emballage puis mis cette sucette dans sa bouche, sans dire un mot, préférant garder le silence, après tout, ici elle ne pouvait pas dire grand chose. Les autres filles qui avaient peurs et pleurèrent, c'était plutôt désolant comme situation, elle, elle sembla s'amuser.

Bien que le gérant écouta la proposition de Kyrean, il semblait être intéressé, après tout... Dans le quartier Est c'était le genre d'affaire qui marchait assez bien. Mais autre chose l'attira aussi, Alois voulait proposer le double ! Quel dur choix. Le regard sur Alois, il semblait prêt à se jeter sur l'offre ! Mais il prit tout de même un temps de réflexion. Il fit signe à ses hommes de surveiller les alentours, s'approchant alors d'Alois.

"Marché conclu. Mais si vous me faites une entourloupe, vous le regretterez !"

Un des hommes vint alors ouvrir la cage de la demoiselle, sans rien dire, celle ci regarda alors, lui fit signe de sortir, pendant que de son coté Alois devait sûrement remplir son chèque !

-Allez vient ma belle , susurra Alois en tentant la main a Amelia . Elle te plais la sucette? demanda t'il en connaissant la réponse, les sucette o'hard sont délicieuses par définition,
puis il, se tourna vers Primus :
-Primus, réveille Mme shaker, et partez devant préparer une chambres pour notre nouvelle rose , une tel fleur mérite un magnifique vase.
Puis Alois se déplaça vers la sortie avec ses quartes garde du corps avec lui . Une fois dans la limousine il l' installât confortablement :
Alois pris dans sa poche une plaquette de chocolat blanc en la tendit vers Amelia
- tu en veut? , et juste après il demanda :quel est ton nom petite Rose ? Moi j'ai décidé de t'appeler rose, mais si tu n'aime pas dit le moi.
Puis sur ces mots la voiture se mit en marche, derrière une deux chevaux qui roulait a toute allure, vers les tours o'hard .
Amelia avait'elle atterrit chez un psychopathe , sa réserve infinie de bonbon , ou un asile de fou ?

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